Le PRESACI est financé par l’Union européenne à hauteur de 3 500 000 € et co-financé par la Coopération autrichienne pour le Développement (ADA) et CARE Autriche à hauteur de 388 890 € pour un montant total de subvention de 3 888 890 €.
Il sera mis en œuvre dans neuf (09) régions de la Côte d’Ivoire : Bélier, Gbêkê, Marahoué, Indénié-Djuablin, Lagunes, N’zi, Poro, Tchologo, et Agnéby-Tiassa, en partenariat avec les acteurs étatiques et les parties prenantes et en capitalisant sur les acquis du Programme d’Appui au Secteur Vivrier en Côte d’Ivoire (PASV-CI)
Le projet se concentrera sur l’augmentation de la production vivrière, en particulier des produits maraîchers, du manioc et de la banane plantain, tout en assurant leur disponibilité sur les marchés nationaux et internationaux ainsi que leur accessibilité aux consommateurs.
Représentant le ministre de l’agriculture, M. Kobenan Kouassi Adjoumani, le Directeur général des Productions et de la Sécurité alimentaire, Pr Téhua Pascal Kouassi Angui a réaffirmé l’ambition de la Côte d’Ivoire de développer une agriculture durable, compétitive et créatrice de richesses partagées équitablement.
Pour lui, l’intervention de CARE Côte d’Ivoire auprès des populations contribuera à assurer plus de disponibilité des produits vivriers, produits maraîchers et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux et à faciliter leur accessibilité aux consommateurs.
<< Grâce à cette initiative, nous visons à renforcer la résilience et la durabilité du système alimentaire en Côte d’Ivoire tout en promouvant des pratiques agricoles plus durables et inclusives, ainsi que de bonnes pratiques nutritionnelles au sein des communautés rurales >>, a déclaré Mme Ghislaine Fouda, Directrice Pays CARE Côte d’Ivoire,
Selon la représentante de l’UE, Mme Laura Desmoulin, le lancement du PRESACI ouvre une nouvelle ère pour stimuler la production alimentaire, mais aussi favoriser la compétitivité des filières vivrières conformément à la politique extérieure de l’UE et la stratégie nationale de développement en Côte d’Ivoire.
Pour plus d’impact, elle a demandé au au projet d’impliquer suffisamment toutes les parties intervenantes sur la chaîne des valeurs vivrières concernées afin que les actions favorisent la résilience du système alimentaire, la production alimentaire durable et la disponibilité et l’accessibilité du produit alimentaire aux populations.
A noter que l’atelier a réuni le bailleur l’Union européenne, les principaux acteurs étatiques, les partenaires techniques et financiers ainsi que les parties prenantes et bénéficiaires du projet.
Il permettra de présenter les objectifs du projet, d’harmoniser les approches avec d’autres programmes en cours et de définir un cadre de suivi conjoint pour assurer l’efficacité des actions.
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